Deux en-jeux pour un spectacle. Deux pièces de théâtre. Deux comédiens, une femme, un homme.
Deux grands écrivains français : Guy de Maupassant (1850-1893) et Jules Renard (1864 -1910). Des vers, de la prose. Une soirée en deux temps.
L’amour, le mariage et son corollaire le divorce. Le jeu, les jeux, les jeux d’amours.
On joue un jeu dangereux, on joue à se faire peur. Tels des duettistes, deux bretteurs d’amour, ils se provoquent dans un exercice de haute voltige, ils s’aiment, ils se piquent, en deux duels, deux combats d’escrime aux fleurets effilés et dans fleuret il y a fleur !
Ils s’aiment, frémissements, fébrilité. Se retrouveront-ils ? Se passeront-ils à côté ? À côté de leurs amours. Dans un raffinement d’écritures, avec légèreté et humour, la marquise et le comte, Marthe et Pierre marivaudent dans un jeu cruel de naturalisme. Deux moments de plaisir en une seule soirée !
Benoît Blampain
– Vous, les femmes, vous ne pensez qu’à ça ! – Et vous n’y pensez jamais, vous, les hommes !